FISSURES STRUCTURELLES MURS ET BÂTIMENTS

L’apparition de fissures structurelles dans les ouvrages de maçonnerie sous l’effet de certaines sollicitations est un désordre qui affecte de nombreux bâtiments. Ces fissures souvent traversantes sont à l’origine d’infiltrations d’eau, mais peuvent aussi alerter sur des désordres plus larges : mouvement des fondations, canalisation enterrée cassée, surcharge d’un élément porteur … Les réparations requièrent une technique de reprise en sous-oeuvre éprouvée et un savoir-faire particulier afin de garantir leur fiabilité. Il est également conseillé de réaliser au préalable un diagnostic et étude de sol avant de consulter pour des travaux de réparation.

Implantée en région parisienne depuis 40 ans, SPID, société du groupe multi-métiers GCBTP, intervient pour ponter et injecter les fissures du béton et des maçonneries, en milieu libre ou occupé, sur Paris et en Île-de-France.

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LES DÉSORDRES RENCONTRÉS

L’analyse des sinistres montre que la fonction paroi d’un mur peut être victime de fréquents désordres d’origines diverses, que l’on peut répertorier selon quatre familles principales :

  • les désordres par tassements de fondation
  • les fuites des liaisons fenêtres-gros œuvre
  • les désordres des enduits
  • les fissures de la maçonnerie, liées au fonctionnement de la paroi et dites pour cela « structurelles » sous l’effet de certaines sollicitations (internes ou externes)

L’apparition de fissures structurelles dans les ouvrages de maçonnerie sous l’effet de certaines sollicitations est un désordre qui affecte de nombreux bâtiments. Ces fissures souvent traversantes sont à l’origine d’infiltrations d’eau, mais peuvent aussi alerter sur des désordres plus larges : mouvement des fondations, canalisation enterrée cassée, surcharge d’un élément porteur, … Les réparations requièrent une technique de reprise en sous-oeuvre éprouvée et un savoir-faire particulier afin de garantir leur fiabilité.

LES TYPES DE FISSURES STRUCTURELLES ET CAUSES

1. Les fissures de retrait différentiel des matériaux de la paroi

Le retrait des mortiers et bétons de ciment est un phénomène de rétraction du matériau lors de la perte d’une partie de son eau de fabrication (par séchage et évaporation). Il se manifeste très rapidement et avec une intensité d’autant plus grande que la quantité d’eau est excessive à la prise de ce mortier ou de ce béton.

Des fissures peuvent alors naître au contact de deux éléments d’âges différents, tels les blocs et les joints de montage, notamment lorsque le mortier qui les constitue est étalé par temps très sec et que, parallèlement, les blocs ne sont pas mouillés avant pose.

2. Les fissures de mouvements hygrothermiques, saisonniers ou ponctuels, qui affectent cette même paroi ou ses constituants, et d’autant plus facilement que cette paroi est fortement “isolée“ thermiquement sur sa face intérieure 

Les variations de température ou d’humidité peuvent de leur côté, affecter la paroi de plusieurs manières :

  • Lorsque celle-ci est formée de matériaux hétérogènes, par exemple : briques et linteaux/chaînage en béton armé.
  • Ces matériaux présentent, du fait des changements de température, des variations dimensionnelles non négligeables (dilatation en été, rétraction hivernale). Ainsi, la paroi d’un mur-pignon, de quelques mètres de longueur, tend en période froide à se rétrécir de plusieurs millimètres. Mais du fait de sa liaison rigide avec les planchers, qui restent à une température à peu près constante, elle subit des contraintes de traction, susceptibles d’engendrer des fissures verticales.

3. Les fissures dues au phénomène de retrait-gonflement des argiles

Le phénomène de retrait-gonflement des argiles engendre chaque année en France des dégâts considérables aux bâtiments. Le matériau argileux présente la particularité de voir sa consistance se modifier en fonction de sa teneur en eau. Dur et cassant lorsqu’il est asséché, un certain degré d’humidité le fait se transformer en un matériau plastique et malléable.

Ces modifications de consistance peuvent s’accompagner, en fonction de la structure particulière de certains minéraux argileux, de variations de volume plus ou moins conséquentes. L’hétérogénéité des mouvements entre deux points de la structure va conduire à une déformation pouvant entraîner fissuration, voire rupture de la structure.

4. Les fissures dues à la flexion du plancher supérieur, quand il est réalisé en béton armé

Le plancher haut, quand il existe, est généralement réalisé à l’aide de poutrelles préfabriquées, en béton armé. Un tel plancher peut prendre une légère déformation de flexion dans sa partie centrale. Elle ne nuit pas à sa solidité, mais peut s’accompagner d’une rotation de l’appui sur le mur de façade et d’un soulèvement de la rive du plancher.

Cela génère une fissure horizontale sous son arête basse d’appui.

Ce défaut peut aussi affecter un angle de plancher réalisé en dalle de béton armé, si l’on a omis de doter le croisement des parois d’un chaînage vertical, à l’aide de blocs d’angles spécialement perforés à cet effet.

5. Les fissures dues aux ponts thermiques

Le plancher bas et/ou haut d’une habitation peut générer des ponts thermiques si dans sa mise en œuvre certaines dispositions ne sont pas prises, notamment l’interposition d’une « planelle » en rive de plancher.

6. Les fissures dues à des ruptures de canalisations enterrées

Le mauvais état des canalisations enterrées (canalisations percées, cassées ou déboîtées) peut provoquer de lourds dégâts. L’eau, s’échappant des canalisations, affaiblit l’assise de la construction. Les fondations se déchaussent, sous l’action du ruissellement. On parle alors d’un phénomène d’affouillement, entraînant un tassement différentiel. Des fissures importantes, généralement évolutives, apparaissent alors sur les façades de la construction malmenée.

7. Les fissures dues à une surcharge d’un élément porteur : 

Quand l’élément n’a pas été dimensionné pour cette surcharge, il se déforme et entraîne des mouvements des ouvrages maçonnés ou en béton.

FAITES CONFIANCE AU SAVOIR-FAIRE SPID

Nos interventions peuvent être curatives, après un sinistre (affaissements et/ou tassements différentiels) ou préventives en parallèle de travaux de réhabilitation et/ou surélévation (impliquant une modification des descentes de charges).

Les chantiers sont rapides, peu invasifs et propres (matériel léger, travaux possibles en milieu contraint, absence d’excavation, pas de déménagement ou d’arrêt d’activité, peu de nuisances sonores, etc…)

Implantée en région parisienne depuis 40 ans, SPID, société du groupe multi-métiers GCBTP, est spécialisée dans les travaux de renforcement et réparation des structures en bois, béton et acier pour des immeubles anciens, contemporains et aussi d’ouvrages de génie civil comme les parkings ou piscines. Une équipe de 15 personnes se tient à votre disposition pour intervenir suivant vos besoins. Nous avons l’habitude d’intervenir en urgence  : la sécurité de l’infrastructure est assurée dans les plus brefs délais par nos équipes qui proposent des solutions efficaces et adaptées.

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